Un grand merci au capitaine Vincent Guillemette, au directeur Raymond Gignac et à notre guide Fannie Chiasson pour cette magnifique croisière.
Les croisières constituent un beau complément pour apprécier la vue de la ville de Trois-Rivières à partir du fleuve Saint-Laurent. L’embarquement se fait directement au port de Trois-Rivières, au centre-ville. Ce bateau nommé le suroît (qui signifie « sud/ouest ») a une capacité de 121 passagers. Avec la verrière panoramique et une plate-forme d’observation, on ne peut rien manquer du magnifique paysage qui défile. La durée de la croisière est de 90 minutes avec 3 départs par jour. Lors de votre visite, ne vous inquiétez pas pour le stationnement puisqu’il est possible de stationner directement à l’établissement. (Horaire du 23 juin au 3 septembre 2018).
Une nouveauté cette année : des croisières de fin de journée (19 h à 20 h 30) sont proposées. Par beau temps, il est possible d’admirer le coucher de soleil. Un menu bistro et bar est disponible dans une ambiance lounge. (Horaire du 14 juillet au 4 août 2018) Ce bateau fait aussi la navette fluviale le samedi et dimanche vers la rive sud, à Bécancour au quai de St-Angèle, pour les piétons et cyclistes. (Horaire du 30 juin au 2 septembre 2018)
Tout au long de votre croisière sur le fleuve Saint-Laurent, un guide vous accompagne. Au départ, les consignes de sécurité sont données en ce qui concerne les vestes de sauvetage, comme dans toute croisière. Lors de la visite, les différents endroits que nous pouvons apercevoir seront expliqués.
À partir du point de départ, on aperçoit déjà le pont Laviolette au loin. Ce pont constitue le seul lien entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent sur une distance de 177 kilomètres. Les travaux de construction débutent en 1964 et se terminent en 1967. Les pierres qui entourent les piliers du pont servent à protéger le pont des bateaux qui peuvent échouer. En passant sous ce pont, on peut voir et apprécier la grandeur de celui-ci, qui semblait si petit de loin lors du départ.
Le port de Trois-Rivières fait partie depuis 1999 de la liste des ports nationaux, au même titre que Vancouver, Montréal, Québec, Halifax et 13 autres ports du pays. Les immenses silos que l’on y voit contiennent de la mélasse. En entreposage extérieur sous une grande toile, du sel des îles de la Madeleine est épandu sur les routes l’hiver.
L’usine à papier Kruger qui se spécialise depuis 1928 dans la fabrication de papier journal, un produit en déclin sur les marchés, produit maintenant du carton, dont un produit de nouvelle génération : un carton doublure fait à 100 % de matières recyclées. Cela devrait contribuer à assurer la pérennité de l’entreprise où travaillent toujours près de 300 employés. On en comptait environ un millier il y a dix ans à peine.
Lors de la croisière, il est également possible d’observer le hangar de la garde côtière canadienne. Si par chance la porte du hangar est ouverte, vous verrez deux aéroglisseurs qui servent à déglacer le fleuve et la rivière Saint-Maurice. L’un d’eux s’appelle le Mamilossa, ce qui signifie en langue abénakise « qui marche de la berge jusque sur l’eau ». Ce véhicule a joué un rôle essentiel dans la prévention des inondations dans l’est du Canada.
Situé au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent, l’Amphithéâtre Cogeco possède une capacité de 3500 spectateurs dans ses sièges couverts extérieurs et de 5500 personnes dans l’espace gazonné qui y est adjacent. Le Cirque du Soleil y présente actuellement un spectacle hommage aux Colocs, « Juste une p’tite nuite ».
Chaque année, la basilique du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap reçoit plus de 500 000 pèlerins de tous les pays. C’est le deuxième plus vaste et important sanctuaire dédié à la Vierge Marie en Amérique du Nord après celui de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique. En 1929 avait lieu la toute première construction de la chapelle en bois. C’est dans cette chapelle que les événements miraculeux, ouverture des yeux de la statue de Marie et le pont de glace sur le fleuve, se sont en partie produits. Conservée dans son intégrité, il s’agit d’un monument majeur du patrimoine religieux québécois.
L’île Saint-Quentin est située au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent dans la ville de Trois-Rivières. Elle est, avec l’île Saint-Christophe et de la Poterie, la raison du nom de la ville en référence aux trois chenaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le Saint-Laurent en s’écoulant entre les îles. Par beau temps, nous pouvons observer la ligne de rencontre des eaux de la rivière et du fleuve. L’île doit son nom au juge Quentin Moral dit Saint-Quentin, commerçant de fourrure et l’un des premiers concessionnaires de l’île. Sur le bord de l’île, on peut voir une croix commémorative du passage de Jacques Cartier en 1535.
Admirer la ville de Trois-Rivières à partir du fleuve nous permet de regarder sous une autre dimension notre histoire. Après l’incendie de 1908 qui a détruit une partie de la ville, il est possible de regarder l’évolution de celle-ci et de ses bâtiments à partir du bateau. Nous pouvons ainsi observer les quelques bâtiments en hauteur de la ville, dont le tout premier qui a vu le jour en 1929 appelé l’édifice Ameau, ainsi que celui de la Place Royale construit en 1967. D’autres bâtiments notables dont le dôme des Ursulines (1897), et le manoir de Tonnancour (1797) sont aussi observables à partir du Fleuve. Lors de votre prochaine visite à Trois-Rivières, n’hésitez pas à vous faire porter par les vagues du fleuve Saint-Laurent tout en apprenant sur la ville et son histoire !
Brigitte, Agente Expérience Client
Hôtel Oui GO !
Croisières AML
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